Scritto da © rossovenexiano - Gio, 09/01/2014 - 21:29
L’étranger
"Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages !"
- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages !"
Charles Baudelaire - Le Spleen de Paris
Lo straniero
"Chi ami di più, uomo enigmatico? tuo padre, tua madre, tua sorella o tuo fratello?
- Non ho né padre, né madre, né sorella, né fratello.
- I tuoi amici?
- Vi state servendo di una parola il cui significato mi è rimasto fino ad oggi sconosciuto.
- La tua patria?
- Ignoro sotto quale latitudine essa sia situata.
- La bellezza?
- L'amerei volentieri, dea e immortale.
- L'oro?
- Lo odio come voi odiate Dio.
- Eh! cosa ami dunque, straniero straordinario?
- Amo le nuvole... le nuvole che passano... laggiù...laggiù... le nuvole meravigliose!"
Questi versi chiudono anche il romanzo di Françoise Sagan "Les merveilleux nuages".
- Non ho né padre, né madre, né sorella, né fratello.
- I tuoi amici?
- Vi state servendo di una parola il cui significato mi è rimasto fino ad oggi sconosciuto.
- La tua patria?
- Ignoro sotto quale latitudine essa sia situata.
- La bellezza?
- L'amerei volentieri, dea e immortale.
- L'oro?
- Lo odio come voi odiate Dio.
- Eh! cosa ami dunque, straniero straordinario?
- Amo le nuvole... le nuvole che passano... laggiù...laggiù... le nuvole meravigliose!"
Questi versi chiudono anche il romanzo di Françoise Sagan "Les merveilleux nuages".
traduzione a cura di Sara Cristofori
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